Accueil

Escales suisses

Les aires de camping-cars séduisent de plus en plus les collectivités locales en raison de leur faible coût, de leur souplesse d’aménagement et de leur impact économique direct. Face à une demande croissante de tourisme itinérant — autonome, nature et respectueux — ces infrastructures permettent de canaliser le stationnement sauvage, de générer des retombées pour les commerces locaux, et de préserver les milieux sensibles en répartissant mieux les flux. Automatisées, peu contraignantes à gérer, elles offrent une réponse concrète aux enjeux de durabilité, tout en valorisant l’image de la commune auprès d’un public en quête de liberté et de services de proximité.

Apporter quelque chose à votre commune

du tourisme !

Bienvenue dans notre projet

En construction
Un levier économique durable pour le territoire
En construction
En construction
En construction

Un potentiel impressionnant

Pas moins de 600 places de camping-car se sont ouvertes ces dernières années, en France. L'Espagne, l'Allemagne, la Belgique, même jusqu'au Danemark, toute l’Europe veut suivre les belles traversées des Etats-Unis.
Face à un tourisme itinérant en plein essor, de plus en plus de collectivités locales et de municipalités font le choix stratégique de créer des aires de camping-car. Flexibles, économiques et durables, ces infrastructures s’imposent comme des leviers de dynamisation territoriale.

Pourquoi les aires de camping-cars séduisent-elles  les collectivités locales ?

Les aires de camping-cars : une opportunité touristique en pleine croissance
Le tourisme itinérant poursuit sa progression en 2025 : la France franchit le cap des 620 000 véhicules de loisirs immatriculés, dont environ 510 000 camping-cars en circulation, soit une augmentation de près de 4 % par rapport à l’année précédente. Cette dynamique s’explique par une demande toujours soutenue pour des voyages en liberté, en autonomie et au plus près de la nature.

Des retombées économiques locales immédiates Contrairement aux idées reçues, les camping-caristes ne sont pas des touristes « low cost ». Ils dépensent en moyenne 50 CHF par jour, notamment dans :
  • Les commerces de proximité : boulangeries, supérettes, restaurants… autant de dépenses qui dynamisent le tissu commercial local au quotidien.
  • Les marchés hebdomadaires et les producteurs locaux : les touristes itinérants privilégient les produits du terroir, ce qui soutient directement l’agriculture et l’artisanat de la région.
  • Les stations-service et services utiles : carburant, gaz, services de vidange ou de recharge… leur autonomie repose aussi sur des dépenses régulières dans les services du territoire.
Chaque nuitée sur une aire représente donc une opportunité directe pour l’économie locale, sans les contraintes d’hébergement classique. Voilà pourquoi accueillir les touristes itinérants sur des aires de camping-cars représente une opportunité pour tout le tissu économique local.

Un investissement léger, mais à fort rendement
Le coût d’une aire de camping-car pour une commune et gérée sans astreinte est bien plus avantageux qu’un camping municipal classique. Grâce à des modèles automatisés et connectés, les communes peuvent :
  • Limiter les frais de gestion : avec un système 100 % automatisé (paiement sans contact, ouverture 24h/24, assistance centralisée), la commune n’a pas besoin de mobiliser de personnel dédié au quotidien.
  • Générer rapidement des revenus pérennes : les camping-caristes paient pour un service clair, sécurisé et accessible toute l’année grâce à une application mobile. 
Un outil de valorisation politique pour les élus
Mettre en place une aire de camping-car, c’est :
  • Apaiser les conflits d’usage : une aire bien conçue limite le stationnement sauvage, réduit la saturation des parkings et améliore la cohabitation entre habitants et visiteurs.
  • Offrir une réponse concrète et moderne à la demande touristique : les camping-caristes recherchent des services accessibles, sécurisés et connectés. Une aire dédiée montre que la commune répond à leurs attentes.
  • S’inscrire dans une démarche de tourisme vert : en structurant l’accueil, la collectivité encourage un tourisme respectueux de l’environnement… un choix apprécié des électeurs.
Quels services et équipements attendent les camping-caristes ?
Les camping-caristes recherchent principalement :
  • Un accès à l’eau potable et à l’électricité
  • Une zone de vidange pour les eaux usées
  • Des emplacements stabilisés et sécurisés
  • Un accès 24h/24, toute l’année
  • Du Wifi
  • La proximité des commerces et des centres d’intérêt
Contexte général
Depuis 2021, le marché suisse des véhicules de loisirs, notamment les camping-cars, a connu une évolution contrastée. Après un pic de 7588 immatriculations en 2021, conséquence directe de la crise sanitaire et de la réorientation des habitudes de voyage, les immatriculations ont reculé pour atteindre 5930 unités en 2024, soit une baisse de près de 22 %. Ce recul marque une correction postpandémique attendue, mais ne doit pas être interprété comme un désintérêt pour les formes de vacances liées à la nature et à l’autonomie.

Tendance de fond et besoins d’infrastructure
Le marché se stabilise autour d’une clientèle fidèle, généralement âgée de 45 à 70 ans, et de plus en plus attirée par la liberté, le confort mobile, et la flexibilité. Par ailleurs, la demande de locaux à l’année, de séjours de courte durée, et de solutions combinant camping traditionnel et accueil de véhicules de loisirs ne faiblit pas, comme en témoignent :
  • la croissance de la location entre particuliers ;
  • l’essor des plateformes de réservation pour emplacements équipés ;
  • la saturation croissante des campings existants en haute saison.
Or, l’offre actuelle reste largement déficitaire, en particulier dans les régions proches de plans d’eau, de réserves naturelles ou de sites d’intérêt touristique. La Suisse romande accuse un net retard structurel par rapport à certaines zones du Valais, du Tessin ou de la Suisse alémanique.

Enjeux pour les collectivités locales
Le développement d’un terrain de camping ou d’une aire d’accueil réglementée :
  • permet de canaliser le stationnement sauvage et les nuisances associées ;
  • génère des retombées économiques locales (commerces, restaurants, artisanat, activités nautiques ou sportives) ;
  • favorise une occupation raisonnée du territoire, compatible avec les principes de durabilité ;
  • peut s’inscrire dans des démarches de valorisation du patrimoine naturel ou culturel ;
  • renforce l’attractivité d’une commune tout en demeurant peu impactant en termes d’infrastructures lourdes.
Un projet cohérent avec les attentes actuelles
Dans un contexte de transition touristique vers des formes plus douces et plus locales, un camping moderne peut offrir :
  • des emplacements végétalisés et paysagés, avec séparation naturelle entre les parcelles ;
  • un ancrage écologique, par l’intégration d’installations à énergie solaire, de systèmes de récupération d’eau ou de mobilité douce ;
  • un lieu de vie communautaire et convivial, avec services partagés : petite restauration, local vélos, accès au lac ou aux sentiers.
Conclusion et demande
Malgré la baisse du nombre de véhicules de loisirs immatriculés ces deux dernières années, la demande d’accueil touristique en camping reste forte, en particulier dans les régions peu équipées. Un projet structuré, pensé dans une optique de durabilité et d’intégration paysagère, répond à une attente réelle du public et à une opportunité économique locale, tout en contribuant à une meilleure gestion des flux touristiques. Nous sollicitons dès lors le soutien de votre autorité pour la reconnaissance de l’utilité publique de ce projet, et l’octroi des aides nécessaires à sa mise en œuvre.    
Recherche